UN MANQUE STUPÉFIANT DE CULTURE FINANCIÈRE EMPÊCHE LA PRISE DE DÉCISIONS FINANCIÈRES SAINES
Dans les ménages américains et canadiens, il y a un écart important entre ce qu’on pense savoir des finances et ce que l’on en sait vraiment. Alors que nous entrons dans une période où les conditions économiques sont plus difficiles, il est essentiel que les gens aient des connaissances suffisantes pour comprendre et traverser cette période de turbulence. Il faut redoubler d’efforts pour combler le fossé entre la perception et la réalité.
WFG a demandé à une agence de recherche indépendante de réaliser une enquête sur le QI financier pour mieux comprendre de quelle façon les ménages américains et canadiens perçoivent leurs finances.
Les connaissances financières solides permettent aux gens de prendre des décisions plus éclairées relatives à leurs finances, notamment quand il faut dépenser ou épargner, comparer les prix avant un achat important et planifier sa retraite. Or, nos recherches indiquent que le niveau de connaissances financières des ménages aux États-Unis et au Canada est étonnamment bas.
Pour tester la culture financière des ménages aux États-Unis et au Canada, les personnes interrogées ont été invitées à répondre aux trois grandes questions sur la littératie financière. Rédigées par les Dres Annamaria Lusardi et Olivia Mitchell en collaboration avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ces questions permettent d’évaluer les connaissances financières d’une personne, notamment en matière d’intérêts composés, d’inflation et de diversification des risques.
Seulement 27 % de l’ensemble de la population ont répondu correctement à toutes les trois grandes questions. Étant donné le climat économique actuel, le fait que 45 % de l’ensemble de la population n’ont pas été en mesure de répondre à la question relative à l’inflation est particulièrement préoccupant.
Le niveau des connaissances financières est le plus élevé chez les personnes âgées de plus de 55 ans, soit chez les hommes et ceux dont le revenu annuel est supérieur à 80 000 dollars. Cette disparité entre les connaissances financières signifie que, lorsqu’elles doivent prendre des décisions financières, les personnes qui ont le plus à perdre sont les plus susceptibles d’en prendre les mauvaises.
Alors que les ménages américains et canadiens obtiennent dans l’ensemble de mauvais résultats en matière de littératie financière, près de la moitié (47 %) ont affirmé qu’ils se sentent capables de comprendre les questions financières lorsqu’il s’agit de gérer leurs finances à court et à long terme. Il existe donc un écart entre ce qu’on croit comprendre et ce que l’on comprend vraiment, ce qui suscite l’inquiétude quant aux méthodes de planification financière auxquelles l’ensemble de la population a accès.
Deux cinquièmes (41 %) des ménages se fondent uniquement sur leurs connaissances en matière de finances personnelles pour établir leurs plans financiers. C’est un constat troublant pour les personnes ayant peu de connaissances financières, car les ménages qui comprennent moins bien les questions financières s’exposent davantage au risque de prendre de mauvaises décisions, bien qu’ils aient plus à perdre.
Pour éviter que cela ne se produise, il est essentiel de tester vos connaissances financières, de vous renseigner et de demander l’avis d’un professionnel lorsque vous prenez des décisions financières importantes. Les agents de WFGIA, hommes et femmes, qui ont des connaissances et une formation financières solides, sont déterminés à vous offrir les conseils et les informations qui peuvent vous aider à bâtir un avenir plus sûr pour vous et votre famille.
Les résultats sont tirés d’une étude indépendante menée par H/Advisors Cicero pour le compte de WFG pour mieux comprendre la façon dont les ménages pensent à l’argent, à leurs objectifs et à leurs aspirations, ainsi que leur confiance, leur maîtrise et leur compréhension par rapport aux questions financières. Cette initiative s’inscrit dans l’engagement de WFG d’améliorer le bien-être financier et la culture financière des ménages aux États-Unis et au Canada.